Thierry Souccar – L’ostéoporose, un mythe ?

 

Une Conférence très éclairante.
www.youtube.com/watch,v=hVdmeWnrldU

Attention à l’influence des lobbies agro-alimentaires et pharmaceutiques qui ont un intérêt financier à faire augmenter la consommation de leurs produits, leur rapportant des milliards de chiffre d’affaires, malgré leur nocivité à long terme sur la santé publique. Aux Etats Unis et aussi en France.

Voici quelques passages de cette conférence fort éclairante de Thierry Souccar, journaliste scientifique bien connu dans le domaine de la nutrition, ayant auparavant travaillé pour Science et Avenir ou encore le Nouvel Obs… Si cela vous intéresse, à visionner vraiment.

 

www.youtube.com/watch,v=hVdmeWnrldU

(…) 22 personnes dans le comité de l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) travaillent aussi pour l’Industrie laitière, dont 8 siègent à l’Industrie de Danone.

Les règles d’impartialité d’expert ne sont pas appliquées.

“Il n’y a pas d’avis de l’AFSSA qui ne soit entaché d’intérêt sur l’Industrie laitière”.

De plus, il existe un « Groupe d’étude des marchés des restaurations collectives et de nutrition ». Ce groupe dépend aussi de plusieurs ministères dont le ministère de l’agriculture.

Ce « groupe » a prit des mesures, de manière contraignante, pour s’assurer que quand vos enfants (ou les personnes âgées) vont à la cantine, ils ont tels type d’aliments qui leur est servi.

Et le type d’aliment qui a fait la plus grande attention des gens de ce groupe là, c’est les laitages. Donc, là on est plus dans la préconisation (ou le conseil) mais dans l’obligation (de suivre des recommandations lourdement entachées d’intérêt).

31 :35  Il nous parle aussi comment pendant une 15 zaine d’années dans les années 60, l’industrie pharmaceutique aux Etats Unis et aussi en France a conseillé aux femmes après 50 ans de prendre des oestrogènes pour « faire reculer les effets du temps ».

Jusqu’au jour où, en 1975, une étude majeur sort dans le « American Journal of Médecine » qui montre que ces femmes ayant prit des oestrogènes se retrouvent avec beaucoup plus de cancer que celles qui n’en ont pas prit.

Et là, ce marché, (cette poule aux d’or), s’effondre complètement. Les femmes ne veulent plus consommer d’hormones.

L’industrie pharmaceutique trouve alors une parade et explique, « étude » à l’appui, qu’ils avaient simplement oublié de donner un autre type d’hormone avec les oestrogènes : la progestérone. Cala va s’appeler le THS (le traitement hormonal substitutif).

Donc là, on est dans une dynamique de : «on a des produits et on cherche à les vendre» ils trouvent une nouvelle cible marketing potentielle pour continuer à vendre. (Ceci ne s’inscrit donc pas, comme on pourrait s’y attendre, à une dynamique de départ normale : “on a une maladie et on doit trouver un remède”). Une agence de comm. va donc cibler une nouvelle tranche de la population, et un Monsieur de cette agence de comm donc, tombe sur le problème de l’ostéoporose.

En 1975, l’ostéoporose, c’est simplement, le vieillissement de l’os. Ce n’est pas une maladie. On perd de l’os en prenant de l’âge de la même manière que l’on perd de la masse musculaire. On ne vous traite pas pour la masse musculaire que vous avez perdu. …. on ne vous donne pas des médicaments pour ça (ou pas encore)…

Ils vont donc créer les conditions d’une maladie.

La suite ressemble de plus en plus à un film ! Thierry Souccar ne fait pourtant que relater la réalité à travers une analyse journalistique fine expliquant très clairement comment les diverses Industries (Agro et Pharma.), arrivent à nous leurrer.